Trophée Pierre Wynants : le fondateur passe la main à Lionel Rigolet
Devenu « Trophée Pierre Wynants » en honneur de celui qui l’avait crée au départ sous le nom de « L’Etoile de la Cuisine belge », le grand concours de cuisine organisé en collaboration avec les Mastercooks a été présidé depuis sa création par son fondateur. Pour mémoire, le chef de la place Rouppe a toujours voulu mettre en valeur la cuisine et les produits belges, la mise en œuvre de ces derniers constituant la première originalité de cette joute gourmande. Aujourd’hui, le célèbre chef de la place Rouppe passe la main à son gendre et successeur Lionel Rigolet pour l’organisation de cette compétition de premier plan. L’actuel chef du Comme chez Soi nous explique comment il voit ce nouveau défi.
Il n’est pas évident d’assumer une pareille succession…
Il est clair que je compte bien travailler dans la continuité de mon beau-père avec tout ce qui a été accompli. Et pourquoi pas assurer une continuité et une dynamique familiale, entre autres en impliquant mon fils Loïc dans l’organisation et le jury…
La jeunesse est en effet au cœur de vos préoccupations ?
Je crois que l’on peut en effet faire évoluer ce concours dans le sens d’une plus grande implication des jeunes cuisiniers. Cela permettrait de se démarquer par rapport à d’autres compétitions. On pourrait imaginer, pour la constitution des équipes, la combinaison d’un professionnel et d’un stagiaire Par exemple en associant aux candidats des élèves de terminale ou de septième.
Est-il également important de garder le caractère fédéral du trophée ?
Absolument… C’est pourquoi je pense qu’il faut alterner l’organisation de celui des deux côtés de la frontière linguistique dans deux écoles, en Flandre et en Wallonie. Par exemple à Coxyde et à Namur.
La mise en œuvre de produits belge reste-t-elle au cœur du projet ?
Bien entendu, c’est ce que on beau-père a toujours voulu en créant le concours et c’est une des autres caractéristiques principales de ce trophée. Je pense même que l’on pourrait encore aller plus loin en impliquant les petits producteurs locaux de manière plus importante. Il est indispensable de faire marcher ceux qui sont à la base même de ce que la cuisine belge a d’original.
Envisagez-vous d’autres modifications importantes ?
Il faudrait peut-être revoir le système de notations, qui n’est aujourd’hui assumé que par des cuisiniers. Par ailleurs, on pourrait également inclure la créations d’entrées dans les épreuves…