Jessi Verwerft

Avez-vous toujours su que vous deviendriez cuisinière ?

Ma grand-mère était une passionnée de pâtisserie et de gaufres. J’ai toujours su que j’irais certainement dans cette direction. Après mes trois premières années d'ingénierie sociale (STW), je suis passé à la « Cuisine de restaurant » au SIMA-Aarschot (GO). C'était totalement mon truc.

Où avez-vous appris votre métier ?

J'avais un bon chef au SIMA : Rudi Van Lens. Il a cru en moi et m'a donné de nombreuses opportunités. Par exemple, j'ai pu participer au concours « Les disciples d'Escoffier » à Gand, que j'ai gagné. Je suis arrivé quatrième au concours international. Ensuite, j'ai pu effectuer des stages au restaurant Arenberg à Heverlee, De Slagmolen à Oudsbergen et The Jane à Anvers. Partout j'ai appris encore quelques ficelles du métier : la pâtisserie, la boulangerie, les mignardises, apprendre à dresser les assiettes,...

Comment décrivez-vous votre cuisine ? 

Je travaille désormais sous la direction du chef Johan Schroven au restaurant « Hof Ter Hulst ». Il propose une cuisine gastronomique raffinée avec une touche française. C'est une cuisine pure, où l'on peut facilement extraire les saveurs. Nous travaillons avec des produits haut de gamme que nous traitons dans les moindres détails. Nous utilisons peu de gels ou de textures.

Qui sont vos modèles ? Qui admirez-vous dans la profession ?

J'admire vraiment le Mastercook Mario Aerts de l'ancien restaurant « Het Komfoor », mon ex-employeur. J'ai appris auprès de lui comment fonctionne le monde de la restauration. J'apprends aussi beaucoup de mon chef actuel Johan Schroven : de nouvelles recettes, différentes méthodes de préparation et de nouvelles techniques.

Que signifie pour vous rejoindre l'association ?

Mario Aerts m'a souvent emmené aux journées d'inspiration des « Mastercooks of Belgium ». Elles sont stimulantes. Lorsque l'on m'a proposé de devenir membre des « Young Masters », je n'ai pas hésité un seul instant. C'est un grand honneur de faire partie d'un si merveilleux groupe de chefs. On apprend beaucoup et on noue de nouveaux contacts pour progresser. Après tout, je rêve de démarrer mon propre établissement. Un petit restaurant où je peux faire mon travail de manière indépendante. Même si cela devra peut-être attendre encore un peu, car je suis très heureuse de ma situation actuelle.

Qui sont vos Parrains ?
Mario Aerts
Patrick de Gendt