Herbert Robbrecht

Restaurant
Restaurant
Chef: Herbert Robbrecht
Herbert Robbrecht
Hogenakker 1
9120
Vrasene (Beveren)
T: +32 3 755 17 75

Interview

Qui sont vos parrains ?
Felix Alen
Geert Gheysels

Avez-vous toujours su que vous deviendrez cuisinier ?
Oui, dès mon plus jeune âge, car mon grand-père était cuisinier au mess de la base militaire d'Evere. Et mon père travaillait dans la salle de divers restaurants à Anvers, dont le Château de Beveren. J'y étais déployé le week-end pour effectuer de petits travaux.

Où avez-vous appris votre métier ?
J'ai fait mes études à la PIVA à Anvers. Je suis ensuite devenu chef autodidacte au travers de toutes sortes de restaurants. A chaque vacances, vous pouviez me retrouver en France où j'ai effectué un stage chez un chef réputé. Pensez à la haute cuisine de Georges Blanc. J'ai également visité le premier marché pour acquérir des connaissances sur les produits et j'ai dîné avec des collègues. J'ai aussi beaucoup appris dans les livres.

Comment décrivez-vous votre cuisine ? 
Ma cuisine est pure et orientée produit, où je respecte la valeur du produit. Il est amélioré, mais sans que l'assaisonnement ni les techniques ne l'éclipsent. Un produit haut de gamme parle de lui-même. C'est si simple.

Qui sont vos modèles ? Qui admirez-vous dans la profession ?
J'ai beaucoup copié Eddy Van Maele, un chef étoilé et révolutionnaire à son époque. Vous pourriez apprendre beaucoup de lui. J'admire également Georges Blanc. Son livre 'La nature dans 'assiette' est un classique. J'admirais également la cuisine de Bocuse avec ses nouvelles techniques, ses sauces légères et ses plats. Et plus étroitement avec nous : Cas Spijkers. Il a apporté la nouvelle cuisine aux Pays-Bas. Un chef très sympathique et modeste, qui ne méritait pas deux, mais 3 étoiles Michelin.

Que signifie pour vous rejoindre l'association ?
C'est une reconnaissance, car « The Mastercooks of Belgium » est la crème de la crème de la gastronomie belge. L'ancien président Pierrot Fonteyne m'en avait déjà parlé, mais à l'époque je développais encore mon restaurant et ma clientèle qui était prioritaire. Lorsque Felix Alen l'a proposé à nouveau, les cartes étaient différentes. Je ressens une belle collégialité au sein du groupe. Vous pouvez y nouer de bons contacts et ouvrir des portes qui autrement vous resteraient fermées. Le titre rend les choses plus faciles. J'espère donc que l'association se concentrera encore plus sur des initiatives réellement liées à la profession. Et soyons honnêtes : un tel panneau de façade a l'air prestigieux, n'est-ce pas ?