Hans Porteman

Restaurant
Restaurant
Chef: Hans Porteman
Rooden Scilt
Dorpsplein, 7
3071
Erps-Kwerps
T: + 32 2 759 94 44

Interview

Qui sont vos parrains
Thérèse Desmedt
Pierre Romeyer

Avez-vous toujours su que vous deviendrez cuisinier ?
Peut-être dois-je exprimer ma gratitude à ma mère, qui était une excellente cuisinière au quotidien. Nous mangions très bien à la maison. Ainsi, si pas souvent, mais en tous les cas régulièrement, aussi de la sole, du turbot et du homard. Par contre, jamais au restaurant.

Où avez-vous appris votre métier ?
Je suis né et j'ai grandi à Izegem. L'école hôtelière de Coxyde était le choix logique. A proximité et une très bonne école. Ma carrière a commencé à La Pomme Cannelle (Bruxelles), puis elle a continué à La Réserve (Knokke), Dullaege (Deinze), Maxim's (Bruxelles et Paris), Hôtel de la Gare (Lucerne),… et enfin sous-chef du Rooden Scilt.
Lorsque le chef de l’époque est tombé malade, on m’a proposé de reprendre le restaurant et j’ai saisi cette opportunité. J'avais 28 ans et donc encore « très jeune » pour devenir chef de mon propre restaurant. Ce n’est bien sûr pas exceptionnel aujourd’hui, mais à l’époque il n’y avait pratiquement pas de jeunes chefs.

Comment décrivez-vous votre cuisine ? 
Je privilégie une gastronomie abordable et un bon rapport qualité/prix. Je m'efforce de créer une cuisine simple et classique avec des produits abordables, afin que nous puissions servir le client à un prix accessible.

Qui sont vos modèles ? Qui admirez-vous dans la profession ?
J'admire tous les chefs qui servent une cuisine savoureuse avec des portions sérieuses. Et cela à des prix abordables et un bon rapport qualité/prix, ce qui n’est pas une tâche facile.

Que signifie pour vous rejoindre l'association ?
Ce n’est pas le côté association commerciale qui m’intéressait mais bien la manière dont mes collègues percevaient mon travail. Devenir Mastercook signifie être apprécié par les meilleurs représentants de notre profession. 
J’ai été le premier de ma génération à devenir Mastercook. Lors des réunions, je voyais bien mes respectables collègues se demander « Qu’est ce que ce petit morveux vient faire ici ». Plus tard, j'ai rejoint le conseil d'administration de l'association où j'ai piloté des dossiers stratégiques, notamment la baisse des taux de TVA et la réduction des charges sociales pour stimuler l'activité économique.