Traiteur Paulus
Interview
Qui sont vos parrains ?
Robert Van Duüren
Benoît Bourivain
Avez-vous toujours su que vous deviendriez cuisinier ?
J’ai choisi de devenir cuisinier à l’âge de 12 ans. Je suis d’origine italienne et les réunions de famille ont toujours pris beaucoup de place, c’est toujours important. Ma grand-mère et ma maman passaient beaucoup de temps en cuisine à nous préparer des plats succulents. Rien que d’en parler, je sens encore les odeurs que la maison embaumait de ces plats qui se préparaient.
Où avez-vous appris le métier ?
Je l’ai appris en suivant des cours techniques à horaire réduit à l’école industrielle de Colfontaine. J’avais quatre jours de stages par semaine en période scolaire, et six jours par semaine en période de vacances. J’ai eu la chance d’évoluer dans des maisons référencées dans le guide Michelin, telles que Le Prince de Liège avec Claude Garin, L’Oasis et la Cravache d’Or avec Claude Noaillon, Le Moulin de Lisogne avec Alain Blondiaux et l’Auberge de Bouvignes avec Philippe Furnémont. Plus tard, j’ai aussi fait des stages de perfectionnement avec Joël Robuchon et avec Ferran Adrià pour la cuisine moléculaire.
Comment décrivez-vous votre cuisine ?
Je suis traiteur, c’est important de le préciser pour comprendre ma réponse. Je décris ma cuisine comme étant adaptative. Tout en respectant dans la mesure du possible les produits de saison et en favorisant les produits belges, je propose une expérience culinaire en fonction des besoins et des préférences de nos clients qui nous ont choisis pour rendre ce moment inoubliable aux yeux de leurs invités. C’est la particularité : on a quelqu’un qui choisit pour tout le monde. Et c’est à lui que l’on doit faire plaisir en premier lieu, il faut s’adapter.
Qui sont vos modèles ? Qui admirez-vous dans la profession ?
Mes modèles personnels sont Joël Robuchon et Alain Ducasse, mais j’admire beaucoup le chef Pierre Wynants, Jean-Pierre Bruneau et Georges Blanc. Ce sont des chefs humbles, pleins de talent, et qui pourtant n’ont jamais pris la grosse tête. Je les admire beaucoup pour cela.
Que signifie pour vous rejoindre l'association ?
Rejoindre The Mastercooks of Belgium a été pour moi un grand honneur. En effet, en tant que cuisinier, notre travail occupe beaucoup de place, avec beaucoup de sacrifices et donc être reconnu pour la qualité du travail par les pères de la gastronomie belge est indéniablement un grand honneur.