Cédric Poncelet

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chef

Cedric Poncelet

Cédric
Koningslaan 230
8300 Knokke
T: +32 050 60 77 95
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À propos de

Venu de Wallonie et plus particulièrement de la région liégeoise (Pepinster), Cédric Poncelet, s’est installé à Knokke-Heist il y a une vingtaine d’années. C’est en effet à quelques pas de la digue qu’il ouvrait, en l’an 2000, son restaurant éponyme, « Cédric ». Un restaurant élégant, au cadre contemporain esthétique et à l’accueil chaleureux assuré par le maître des lieux, lui-même.

Quelques années plus tard, c’est en 2015 que Cédric Poncelet a rejoint l’Association The Mastercooks of Belgium. Rapidement, il devint l’un des membres du Conseil d’Administration de l’Association.

Depuis mai 2021, Cédric Poncelet est devenu le Président de l’Association The Mastercooks of Belgium. Un poste qu’il occupe avec autant de plaisir que de fierté tout en continuant l’orchestration de sa belle enseigne Knokkoise.

Interview

Cédric Poncelet, Président

A l’issue de la journée d’élection du 17 mai 2021, Cédric Poncelet, nommé Président des Mastercooks par ses collègues du Conseil, nous a confié se sentir très honoré par ce nouveau rôle qu’il va jouer au sein de l’Association dont il était déjà membre du Conseil d’Administration.

« Je suis très fier d’avoir été choisi par mes pairs pour endosser ce titre prestigieux. C’est un véritable honneur et je compte me battre au nom de tous les membres pour continuer à promouvoir au mieux l’Association et ses précieux partenaires. C’est grâce à ceux-ci que nous parvenons à traverser la crise actuelle et nous leur en sommes tous très reconnaissants. Mon but sera de pérenniser, de faire grandir davantage encore le magnifique travail accompli par Frank Fol durant de longues années. A mon tour de me soucier du présent et de l’avenir de cette tout aussi magnifique Association ! »

Interview

S’il n’est pas rare de voir des chefs flamands s’installer au vert de nos Ardennes, il est plus singulier de voir un wallon ouvrir sa maison en région flamande. Comment vous êtes-vous installé à Knokke ?

Il est vrai que je suis d’origines wallonnes et que j’ai fait l’Ecole Hôtelière d’Heusy (Verviers). C’est à la suite de mes études hôtelières que je suis allé travailler, durant une année, à La Réserve à Knokke et c’est donc là que j’ai eu un véritable coup de foudre pour cette ville. Je me suis ensuite formé dans d’autres belles maisons mais je suis rapidement revenu à Knokke pour m’y installer définitivement. Avec les années, mon coup de foudre n’a pas faibli et je suis toujours très heureux d’avoir pu ouvrir mon restaurant à la côte belge, région que je ne voudrais plus quitter !

Vous parlez de belles maisons par lesquelles vous êtes passé, quelles sont-elles ?

Après La Réserve, j’ai pu travailler, durant deux ans, à La Villa Lorraine à l’époque de Freddy Vandecasserie quand elle avait 2 étoiles au Michelin. Ensuite, je suis allé au « Trèfle à 4 » travailler avec Michel Haquin à Genval aussi étoilé à l’époque, cela durant une année. Ensuite, ce fût Londres durant un an aussi chez les Frères Roux (triplement étoilés). Après cela, j’ai pu faire l’ouverture d’un restaurant-hôtel à Chypre et à mon retour, je suis allé chez Jean-Pierre Bruneau alors, lui aussi, triplement étoilé. Après cela, je suis revenu à Knokke ; disons, définitivement, pour ouvrir, en 2000, mon propre restaurant « Cédric ».

Quelle a été l’évolution de votre cuisine en vingt ans ?

Au début la carte était courte et plutôt simple. Au bout de deux ou trois ans, elle a évolué vers une cuisine de type plus gastronomique. En 2006, nous avons fait des transformations et ajouté la grande verrière donnant sur la rue et j’ai pu avoir plus de personnel pour travailler avec moi. Plus tard, en 2016, de nouveaux travaux ont à nouveau modernisés les lieux. Ceci avec des teintes douces et un mobilier plus actuel.

Un plus récent voyage au Japon, la visite de plusieurs grands restaurants ou la découverte de marchés extraordinaires, m’ont également permis de me familiariser avec la cuisine du pays du Soleil-Levant, avec ses ingrédients, si singulier pour nous et, bien sûr, ses techniques de préparation du poisson. J’en ai gardé un grand enseignement et un excellent souvenir.

Comment êtes-vous entré dans l’Association ?

Mes amis Frédéric Caerdinael de Durbuy et Daniel Joly qui est ambassadeur Mastercook aux Etats-Unis (Colorado), m’ont parlé de l’Association des Maîtres Cuisiniers. J’ai toujours été admirateur des gens qui en font partie, de leur travail et de l’Association.

J’apprécie y rencontrer des gens qui sont amoureux de notre métier, de vrais passionnés, comme je le suis moi-même.

Aujourd’hui, j’ai 46 ans, vingt ans de maison et une autre maturité mais j’ai toujours envie de découvrir des choses nouvelles. L’association m’a aidé à évoluer et j’ai eu plaisir à m’y investir et à y être actif. Ce sera le cas davantage encore en devenant son Président.

Comment voyez-vous les Maîtres Cuisiniers à l’étranger ?

Il me semble important de représenter notre gastronomie, nos produits ailleurs qu’en Belgique ou en France. Il faut aller plus loin pour représenter notre pays, nos produits et nos talents. Il ne faut pas se contenter de la Belgique, de la France pour mettre en avant nos meilleurs produits, comme les moules, par exemple. C’est dans cette optique que j’ai voyagé au Portugal, en Italie, au Chili, au Japon en 2019. J’’espère que mon rôle de Président me permettra de continuer ces voyages régulièrement pour représenter notre association à l’étranger.

Avec un tel emploi du temps, aurez-vous encore la possibilité de rencontrer les membres de l’Association en Belgique ?

Bien sûr ! Je me le donnerai ce temps ! Je tiens à tenir un rôle de rassembleur au sein de l’Association. Je prévoie d’ailleurs de tenir une sorte de permanence, tous les premiers lundis de chaque mois au siège social de l’Association à Excellis. Viendra tout qui, membre ou partenaire, souhaitera me rencontrer et échanger sur nos projets ou sur ma façon de voir les choses. J’irai aussi régulièrement dire bonjour aux collègues et amis et j’aimerais également aller m’attabler chez les futurs candidats souhaitant rentrer dans l’Association. Nous serons plus exigeants sur l’entrée des nouveaux membres et cela n’en sera que plus bénéfique pour l’Association et plus valorisant pour nous tous.